https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/loire-atlantique-peche-a-la-civelle-professionnels-sanctionnes-braconniers-interpelles-27573d14-614c-11ea-b696-f0da82636ff9?fbclid=IwAR1O--6MJy6hmGH70VqWkuRJI9OYUH-_aEwjNUY_542yAiqLL7Ovtdot-aQ
Loire-Atlantique. Pêche à la civelle : professionnels sanctionnés, braconniers interpellés
Trois braconniers ont été interpellés en Brière dans le cadre d’une vaste opération de contrôles coordonnés pilotée par Europol. Par ailleurs, des irrégularités ont été constatées chez quatre pêcheurs professionnels de Loire-Atlantique.
L’opération, inédite, était baptisée « Lake ». Initiée par Europol, elle a permis à quinze pays européens d’unir leurs efforts dans la lutte contre le trafic de civelles.
En France, l’opération s’est traduite par une semaine de contrôles coordonnés sur toute la façade atlantique. Zones de pêche, ports et axes de communication, les services mobilisés se sont concentrés sur l’ensemble de ces lieux stratégiques dans un double objectif : vérifier le respect de la réglementation par les pêcheurs professionnels et les mareyeurs mais aussi interpeller des braconniers. Au terme d’une trentaine de contrôles, les autorités françaises ont ainsi saisi et remis en liberté près de 70 kg de civelles mais aussi interpellé treize braconniers.
Braconniers en Brière
Trois de ces suspects ont été surpris par les gendarmes en pleine nuit, le 17 février, dans le marais de Brière, à Trignac. Le trio, connu des forces de l’ordre, se trouvait à proximité d’une écluse. Dans un des véhicules des braconniers présumés, les militaires ont découvert un tamis, des caisses de poissonniers en polystyrène et un bac en plastique contenant environ 200 g d’alevins d’anguilles vivants. Les trois hommes sont convoqués en justice.
Fiches de pêche non conformes
Par ailleurs, les gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique indiquent que sur l’ensemble des quatorze contrôles effectués chez des pêcheurs professionnels en Loire-Atlantique, quatre ont permis de détecter des irrégularités
comme des fiches de pêche non remplie, non datée ou bien encore sous-estimée. Ces infractions ont donné lieu à des contraventions.
8 000 € le kilo
Les civelles pêchées illégalement sont destinées au marché asiatique où les alevins sont ensuite élevés avant d’être consommés à l’âge adulte. La chair des anguilles se négocie à des prix avoisinant les 8 000 € le kilo, en particulier sur le marché japonais
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