2016年台法雙邊研討會海洋生物發育、生殖與演化 2016 Summer Workshop, NTOU (Taiwan) - BOREA (France) Development, reproduction and evolution in marine organisms Monday July 25 - Friday July 27, 2016
Effects
of PDE inhibitors on the induced ovarian development in the Japanese eel
Huang
Y.S.1*, Yang L.S. 1, Chang C.F.2
1Department of Life
Science, National University of Kaohsiung, Kaohsiung City, Taiwan.2Department
of Aquaculture, National Taiwan Ocean University, Keelung City, Taiwan.
e-mail:
yshuang@.nuk.edu.tw
It is well established
that the reproduction in the Mammal is controlled by the HPG axis, and the
development of gonads is dictated mainly by gonadotropins (GtH, FSH and LH) in
a spatial- and temporal- dependent manner. But, this concept seems
controversial in eels (Anguilla spp.),
since GtH (hCG, PMSG, rFSH, or rLH) alone only stimulates ovarian development
slightly. While the complete ovarian, but not testicular one, development can
be stimulated by pituitaries extracts (PEX) in the eel. Indeed, ovarian FSH- or
LH-receptor has been investigated in the eel during artificial maturation,
these ovarian receptors are present and can be induced by PEX. Both FSH- and
LH-receptor belongs the large family of G protein-coupled receptors (GPCRs), GPCR
binds to and is activated by a specific ligand stimulus (hormones, metabolites
etc.) to produce cAMP by activating adenylyl cyclase (AC), while the cAMP
levels are hydrolyzed into AMP by phosphodiesterase (PDE), both AC and PDE
controls cellular levels of cAMP. So the applications of PDE inhibitors seem to
augment the stimulatory effects of PEX. The aims of our studies are: 1. to investigate
how many different types of PDE in the eel ovary; 2. The applications of
different PDE inhibitors how to effect the stimulatory effects of PEX; 3.the
applications of different PDE inhibitors how to influence the gene expressions
of various ovarian PDE. Our preliminary data indicated that there are at least 5
isotypes of PDE in eel ovary, PDE3 as well as PDE4 effects induced artificial
ovarian development, the PDE on eel ovarian development seems in a spatial-
and temporal- dependent manner.
Malgré les efforts de conservation, l'anguille d'Amérique, jadis abondante dans le bassin du Saint-Laurent, est menacée. Les scientifiques s'activent pour mieux comprendre l'énigmatique poisson pendant qu'il en est encore temps.
Un texte de Gaëlle Lussiaà-Berdou de l'émission Découverte
Les pêcheurs de l'estuaire du Saint-Laurent ont capturé 16,4 tonnes d'anguilles l'automne dernier, selon les chiffres du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. C'est l'un des bilans les plus faibles jamais enregistrés pour cette ressource. Il n'y a pas si longtemps, dans les années 70 et 80, les stocks de pêche pouvaient pourtant avoisiner les 600 tonnes par année.
Aujourd'hui, M. Lizotte, l'un des rares pêcheurs d'anguilles encore actifs dans le Bas-Saint-Laurent, se contente de quelques poissons par marée, capturés pendant leur migration le long du Fleuve.
Depuis les années 80, les stocks d'anguilles ont chuté d'au moins 95 %. En 2012, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a désigné l'anguille d'Amérique comme espèce menacée et, cet hiver, Pêches et Océans Canada a mené des consultations pour évaluer s'il y avait lieu de l'ajouter à la liste des espèces en péril.
Les scientifiques à la rescousse
Devant la situation précaire de l'anguille, les scientifiques s'activent. Martin Castonguay, biologiste à Pêches et Océans Canada, s'approvisionne chez Georges-Henri Lizotte pour mener ses expériences. L'an dernier, pour la première fois, son équipe a pu suivre grâce à une étiquette satellite la migration d'une anguille adulte jusqu'à son site de reproduction, dans la mer des Sargasses. Une première mondiale.
« On savait qu'elles fraient là, parce qu'on capture leurs petites larves vraiment très jeunes de moins que 5 mm en abondance sur les sites. Donc, on sait que les adultes se reproduisent là, mais personne, malgré moult tentatives, n'a jamais réussi à les capturer. Nous, on ne l'a pas capturée, mais on en a fait un suivi télémétrique jusqu'à la limite nord du site de fraie, au sud des Bermudes, » explique M. Castonguay.
Le reportage de Gaelle Lussiaà-Berdou et Yves Lévesque est présenté àDécouvertedimanche à 18 h 30 sur ICI Radio-Canada Télé.
Des actions concrètes
Pour sauver l'anguille du Saint-Laurent, il faudra faire plus que cartographier sa migration. Pour limiter l'impact de la pêche sur l'espèce, le ministère a même racheté en 2009 la plupart des permis. Mais il y a d'autres causes au déclin, comme :
la pollution
les parasites
le réchauffement du climat
la perte d'habitat
À leur arrivée dans nos cours d'eau, les petites anguilles nées dans l'océan se heurtent à de nombreux obstacles, notamment des barrages. Sur certains, comme au barrage d'Hydro-Québec à Beauharnois, on a installé des passes migratoires, sortes de longues échelles que les jeunes anguilles sont capables de remonter malgré une pente de 45 degrés.
Pour les anguilles adultes qui cherchent à rejoindre la mer pour frayer, en revanche, les barrages hydroélectriques restent un danger mortel. À elles seules, les turbines des barrages de Beauharnois et de Cornwall, en Ontario, tuent 40 % des anguilles qui tentent de les franchir.
Pour contrer la tendance, dans les années 2000, le pêcheur Georges-Henri Lizotte a aidé les scientifiques à ensemencer des millions de jeunes anguilles, appelées civelles, dans le bassin du Saint-Laurent. Ce sont des poissons prélevés sur la côte est du pays, où les stocks sont moins menacés.
Les résultats ont été mitigés, selon le biologiste Guy Verreault, du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs à Rivière-du-Loup.
Les premières anguilles que les chercheurs ont vu apparaître à l'automne pendant la migration de reproduction étaient de très petites anguilles, environ les deux tiers de ce qu'elles sont habituellement.
Ça nous a allumé quelques lumières en disant "Bon, peut-être que le geste de les ensemencer, c'était bon parce qu'elles sont capables de survivre et tout", mais ça ne fait pas le type d'anguilles qu'on voulait, ces belles grosses anguilles de 1,5 à 2 kilos.
L'automne dernier, pour la première fois, certaines anguilles ensemencées prises par les pêcheurs atteignaient des tailles semblables à celles des anguilles du fleuve. Ce n'est pas une panacée, mais c'est quand même un baume au cœur de Georges-Henri Lizotte qui, à 74 ans, se trouvera sans doute encore l'énergie de tendre ses filets l'an prochain. « J'ai dit y a pas longtemps que c'était ma dernière année, pis ils m'ont appelé Dominique Michel! », blague-t-il.
Discovering what "foreign" eels are all about and how many are out there is the basic objective of a team of scientists kicking off a major research mission in the South Pacific.
With beloved Japanese eels now an endangered species, the team hopes to unravel the secrets of the other types starting to find favor as substitutes in eateries across the nation.
Currently, scientists know very little about even their most basic habits, such as their breeding grounds and migration routes.
“Some of these eel species are already being utilized commercially,” said Tsuguo Otake, a professor of marine biology at the University of Tokyo. “Collecting ecological data is an urgent matter as we must assess their state of abundance as a resource.”
Otake is part of the study group, made up of researchers from a number of institutions, that made the announcement on July 5.
A popular summer delicacy, Japanese eels have been dwindling in number due to overfishing and the human impact on their natural habitats, and the International Union for Conservation of Nature designated the species as endangered in 2014.
DNA testing has already confirmed the import of some of the seven eel species being targeted in the research project, such as the shortfin eel, according to Katsumi Tsukamoto, a professor of marine biology at Nihon University and part of the team.
To uncover the mystery, the team will get on board the Japan Agency for Marine-Earth Science and Technology’s research ship Hakuho Maru from July 11 and embark on a three-month journey across the South Pacific, collecting specimens in about 240 locations across the ocean.
科學類組,以下任選一題作答: -
工作時間少一點,是否代表能夠活得更好一點? - 是否都該先驗證,才能夠認識事實? - 或者評論西元十六世紀 1532
年馬基亞維利的一段話,出自《君主論》。 Sujet 1 : Travailler moins, est-ce vivre mieux ? Sujet
2 : Faut-il démontrer pour savoir ? Sujet 3 : texte de Machiavel, extrait du
"Prince" Je n’ignore pas que beaucoup ont pensé et pensent encore que les
choses du monde sont gouvernées par Dieu et par la fortune , et que les hommes,
malgré leur sagesse, ne peuvent les modifier, et n’y apporter même aucun remède.
En conséquence de quoi,on pourrait penser qu’il ne vaut pas la peine de se
fatiguer et qu’il faut laisser gouverner le destin. Cette opinion a eu, à notre
époque, un certain crédit du fait des bouleversements que l’on a pu voir, et que
l’on voit encore quotidiennement, et que personne n’aurait pu prédire. J’ai
moi-même été tenté en certaines circonstances de penser de cette manière.
Néanmoins, afin que notre libre arbitre ne soit pas complètement anéanti,
j’estime que la fortune peut déterminer la moitié de nos actions mais que pour
l’autre moitié les événements dépendent de nous. Je compare la fortune à l’un de
ces fleuves dévastateurs qui, quand ils se mettent en colère, inondent les
plaines, détruisent les arbres et les édifices, enlèvent la terre d’un endroit
et la poussent vers un autre. Chacun fuit devant eux et tout le monde cède à la
fureur des eaux sans pouvoir leur opposer la moindre résistance. Bien que les
choses se déroulent ainsi, il n’en reste pas moins que les hommes ont la
possibilité, pendant les périodes de calme, de se prémunir en préparant des
abris et en bâtissant des digues de façon à ce que, si le niveau des eaux
devient menaçant, celles-ci convergent vers des canaux et ne deviennent pas
déchaînées et nuisibles. Il en va de même pour la fortune : elle montre toute sa
puissance là où aucune vertu n’a été mobilisée pour lui résister et tourne ses
assauts là où il n’y a ni abris ni digues pour la contenir.
經濟社會類組,以下任選一題作答: -
我們是否一直都很清楚我們自己所想要的東西? - 為什麼我們真的都很有必要學習歷史? - 或者評論 1644
年笛卡兒的一段話,出自《哲學原理》。 Sujet 1 : Savons-nous toujours ce que nous désirons
? Sujet 2 : Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ? Sujet 3 :
Explication d'un texte de René Descartes : Principes de la philosophie « […]
Parce que nous savons que l’erreur dépend de notre volonté, et que personne n’a
la volonté de se tromper, on s’étonnera peut-être qu’il y ait de l’erreur en nos
jugements. Mais il faut remarquer qu’il y a bien de la différence entre vouloir
être trompé et vouloir donner son consentement à des opinions qui sont cause que
nous nous trompons quelquefois. Car encore qu’il n’y ait personne qui veuille
expressément se méprendre, il ne s’en trouve presque pas un qui ne veuille
donner son consentement à des choses qu’il ne connaît pas distinctement : et
même il arrive souvent que c’est le désir de connaître la vérité qui fait que
ceux qui ne savent pas l’ordre qu’il faut tenir pour la rechercher manquent de
la trouver et se trompent, à cause qu’il les incite à précipiter leurs
jugements, et à prendre des choses pour vraies, desquelles ils n’ont pas assez
de connaissance. »
文學類組,以下任選一題作答: -
我們的道德原則是否是建立在經驗(也就是我們經歷過的事)? - 慾望的本質是否是沒有底限的? - 或者評論 1964 年漢娜˙阿亨特的一段話,出自〈真理跟政治〉,出自《文化 的危機》一書。 Sujet 1
: Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ? Sujet 2 : Le
désir est-il par nature illimité ? Sujet 3 : explication d'un extrait de «
Vérité et politique », de Hannah Arendt Est-ce qu’ilexiste aucun fait qui
soit indépendant de l’opinion et de l’interprétation ? Des générations
d’historiens et de philosophes de l’histoire n’ont-elles pas démontré
l’impossibilité de constater des faits sans les interpréter, puisque ceux-ci
doivent d’abordêtre extraits d’un chaos de purs événements (et les principes du
choix ne sont assurément pas des données de fait), puis être arrangés en une
histoire qui ne peut être racontée que dans une certaine perspective, qui n’a
rien à voir avec ce qui a eu lieu à l’origine ? Il ne fait pas de doute que ces
difficultés, et bien d’autres encore, inhérentes aux sciences historiques,
soient réelles, mais elles ne constituent pas une preuve contre l’existence de
la matière factuelle, pas plus qu’elles ne peuvent servir de justification à
l’effacement des lignes de démarcation entre le fait, l’opinion et
l’interprétation, ni d’excuse à l’historien pour manipuler les faits comme il
lui plaît.Même si nous admettons que chaque génération ait le droit d’écrire sa
propre histoire, nous refusons d’admettre qu’elle ait le droit de remanier les
faits en harmonie avec sa perspective propre ; nous n’admettons pas le droit de
porter atteinte à la matière factuelle elle-même. Pour illustrer ce point, et
nous excuser de ne pas pousser la question plus loin : durant les années vingt ,
Clémenceau, peu avant sa mort, se trouvait engagé dans une conversation amicale
avec un représentant de la République de Weimar au sujet des responsabilités
quant au déclenchement de la Première Guerre mondiale. On demanda à Clémenceau :
« À votre avis, qu’est-ce que les historiens futurs penseront de ce problème
embarrassant et controversé ? » Il répondit : « Ça, je n’en sais rien, mais ce
dont je suis sûr, c’est qu’ils ne diront pas que la Belgique a envahi
l’Allemagne. »
科技類組,以下任選一題作答: -
為了追求公道,遵從法律是否就足夠了? - 我們是否能夠永遠地正當化我們的信仰? - 或者評論 1948
年梅洛龐帝的一段話,出自《自言自語》一書。 Sujet 1 : Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois
? Sujet 2 : Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ? Sujet 3 : Un
texte de Merleau-Ponty : Causeries Même quand les peintres travaillent sur
des objets réels, leur but n’est jamais d’évoquer l’objet même, mais de
fabriquer sur la toile un spectacle qui se suffit. La distinction souvent faite
entre le sujet du tableau et la manière du peintre n’est pas légitime parce que,
pour l’expérience esthétique, tout le sujet est dans la manière dont le raisin,
la pipe ou le paquet de tabac est constitué par le peintre sur la toile.
Voulons-nous dire qu’en art la forme seule importe, et non ce qu’on dit ?
Nullement. Nous voulons dire que la forme et le fond, ce qu’on dit et la manière
dont on le dit ne sauraient exister à part. Nous nous bornons en somme à
constater cette évidence que, si je peux me représenter d’une manière
suffisante, d’après sa fonction, un objet ou un outil que je n’ai jamais vu, au
moins dans ses traits généraux, par contre les meilleures analyses ne peuvent me
donner le soupçon de ce qu’est une peinture dont je n’ai jamais vu aucun
exemplaire. Il ne s’agit donc pas, en présence d’un tableau, de multiplier les
références au sujet, à la circonstance historique, s’il en est une, qui est à
l’origine du tableau.
1 « manière » : la façon dont le peintre peint, son
style propre
Pour expliquer ce texte, vous répondrez aux questions
suivantes, qui sont destinées principalement à guider votre rédaction. Elles ne
sont pas indépendantes les unes des autres et demandent que le texte soit
d’abord étudié dans son ensemble.
1.Dégager la thèse du texte et les
étapes de son argumentation.
2.Expliquer :
a)« un spectacle qui se
suffit » ;
b)« la forme et le fond, ce qu’on dit et la manière dont on le
dit ne sauraient exister à part » ;
c)« les meilleures analyses ne
peuvent me donner le soupçon de ce qu’est une peinture dont je n’ai jamais vu
aucun exemplaire ».
3.Une œuvre d’art a-t-elle pour but de représenter la
réalité ?